Déclaration d’Incheon
Quelques engagements de la Déclaration d’Incheon communiqués par le Secrétaire général de la CONFEMEN au CPF
- La réaffirmation de la communauté internationale en faveur de la vision qui est celle du mouvement mondial en faveur de l’EPT, lancé en 1990 à Jomtien et renouvelé à Dakar en 2000 ;
- L’éducation est un vecteur principal du Développement durable ;
- La nouvelle vision est de transformer la vie grâce à l’éducation ;
- La réaffirmation que l’éducation est un bien public, un droit humain fondamental et un préalable à l’exercice d’autres droits. Elle est essentielle à la paix, à la tolérance, à l’épanouissement de chacun et au développement durable ;
- L’éducation est un facteur clé pour parvenir au plein emploi et éliminer la pauvreté ;
- La communauté internationale et les États s’engagent à assurer 12 années d’enseignement primaire et secondaire de qualité, gratuit et équitable, financé sur fonds publics, dont au moins 9 années obligatoires, débouchant sur des acquis pertinents ;
- L’engagement d’apporter les changements nécessaires aux politiques éducatives et d’axer les efforts sur les plus défavorisés, en particulier les personnes en situation de handicap, afin que nul ne soit laissé pour compte ;
- La volonté en faveur d’une éducation de qualité qui favorise la créativité et d’une amélioration des acquis de l’apprentissage ;
- La volonté de donner aux enseignants et aux éducateurs les moyens d’agir, qu’ils soient recrutés de manière adéquate, qu’ils reçoivent une formation et des qualifications professionnelles satisfaisantes, et qu’ils soient motivés et soutenus au sein de systèmes gérés de manière efficace et efficiente, et dotés de ressources suffisantes ;
- Garantir un accès équitable et élargi à l’enseignement et à la formation techniques et professionnels, avec une attention particulière portée à l’assurance qualité ;
- L’engagement pour des systèmes éducatifs plus inclusifs, réactifs et résilients, afin de répondre aux besoins des enfants, des jeunes et des adultes qui sont confrontés à des situations de crise, notamment les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et les réfugiés. L’éducation doit être dispensée dans des environnements sains, accueillants et sûrs, exempts de toute violence ;
- La détermination des différents acteurs à accroître les dépenses publiques en faveur de l’éducation, selon la situation des pays ; en référence aux critères/indicateurs considérés comme normes internationales et régionales, les pays doivent consacrer à l’éducation au moins 4 à 6 % du produit intérieur brut et/ou au moins 15 à 20 % du total des dépenses publiques ;
- Enfin, les pays développés doivent honorer tous les engagements concernant l’aide publique au développement (APD).