47e session générale de la Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage Liège (Belgique), 15 – 19 avril 1996
La Conférence des ministres de l’Education des pays ayant le français en partage réunie pour sa 47e session générale à Liège du 15 au 19 avril 1996.
RAPPELANT : la décision de réorientation de la CONFEMEN prise à Dakar (1993) lors de sa 45e session, ainsi que la résolution adoptée au Sommet de Maurice par les Chefs d’États et de Gouvernements des pays ayant le français en partage,
RAPPELANT : la déclaration sur l’éducation de base adoptée par la CONFEMEN lors de sa 46e session à Yaoundé (1994), et la résolution adoptée au Sommet de Cotonou (1995) par les Chefs d’États et de Gouvernements des pays ayant le français en partage,
RÉAFFIRMANT : que l’éducation de base, seule apte à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, est sa priorité,
CONSIDÉRANT : que l’enseignement technique et la formation professionnelle, par leur valeur éducative, s’inscrivent dans le processus de refondation des systèmes éducatifs en tant que prolongements directs de la nouvelle école de base,
CONSIDÉRANT : que le développement économique de tout pays dépend étroitement de la qualité de son enseignement technique et professionnel,
SE RÉFÉRANT : au document de la CONFEMEN sur « L’insertion des jeunes dans la vie active par l’enseignement technique et la formation professionnelle ».
CONVAINCUE que l’enseignement technique et la formation professionnelle, adaptés à la fois aux besoins fondamentaux de la personne et à la réalité socio-économique du milieu, flexibles dans leurs modes d’intervention, et s’appuyant sur une dynamique partenariale, permettront d’offrir aux jeunes une meilleure insertion dans la vie et une meilleure participation au développement,
DÉCIDE de placer l’enseignement technique et la formation professionnelle, avec l’éducation de base, au cœur de ses préoccupations et de ses actions, tant au niveau national qu’international, en privilégiant les principes directeurs suivants :
DEMANDE aux instances institutionnelles des Sommets des Chefs d’États et de Gouvernements des pays ayant le français en partage de valoriser et d’inclure l’enseignement technique et la formation professionnelle parmi les priorités de la programmation éducation-formation.