CONFEMEN, 1995.
L’affirmation de la CONFEMEN, à Yaoundé, en 1994 (46e session), « que l’éducation de base, seule apte à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, est sa priorité », trouve une première concrétisation importante dans ce document de synthèse. Élaboré en trois étapes par un groupe de travail composé de correspondants nationaux et d’experts du Nord et du Sud, son contenu a fait l’objet d’un large débat en session ministérielle à Yaoundé et au Bureau de Ségou (Mali) en février 1995. C’est donc en toute légitimité qu’il marque l’engagement politique que la CONFEMEN entend prendre en faveur d’une refondation des systèmes éducatifs.
Si la réflexion proposée se veut large, politique, opérationnelle, pédagogique et technique, elle s’est focalisée tout naturellement sur le domaine privilégié de compétences des ministres de l’Éducation nationale, à savoir l’éducation formelle. C’est par conséquent le concept « de nouvelle école » et non pas « d’éducation de base » qui se trouve au cœur de la problématique.
Le document met en évidence le contexte difficile et déséquilibré et les multiples raisons de la crise des systèmes éducatifs qui se traduisent par la persistance des inégalités et le déficit de qualité dans les enseignements/apprentissages. Les thèmes développés décrivent les fondements d’une redéfinition de l’école de base dans sa finalité, sa conception et ses enjeux. Ainsi, les pistes de réflexion dégagées, prônent, pour réussir une telle entreprise :
Seule l’ouverture de la voie à une construction progressive d’une école nouvelle est garante d’une véritable éducation de base de qualité pour tous.
L’éducation de base : Vers une nouvelle école (PDF, 355.1 ko)