Gouvernance selon une logique de co-gestion
25 mai 2010
Gouvernance selon une logique de décentralisation
25 mai 2010

Gouvernance selon une logique de pratiques participatives

  • Benhaïm-Grosse Jeanne. Regards sur les contrats éducatifs locaux. Paris : Ministère de l’éducation nationale. Les dossiers évaluations et statistiques, num.170, novembre 2005. 155 p. http://media.education.gouv.fr/file… Consulté le 18 avril 2010

Lorsqu’il réussit à organiser un partenariat associant tous les acteurs éducatifs du territoire (communes, État, École, parents, associations et organismes sociaux), le contrat éducatif local permet la mise en place d’une politique globale en direction des enfants et des jeunes. Il est souvent fédérateur, répond aux principaux objectifs prescrits et permet en général aux différents partenaires de se retrouver pour travailler ensemble. Il participe au dynamisme des territoires et des collèges, ainsi qu’à l’épanouissement personnel des jeunes, leur implication dans la vie sociale et leur réussite scolaire. Mais les coordonnateurs regrettent la complexité des dispositifs et la lourdeur des contraintes administratives. Ils souhaitent massivement une implication plus forte des partenaires concernés (élus, enseignants, parents, etc.) et un effort d’information et de formation envers ces derniers.

Au cours des quinze dernières années, le Mali a procédé rapidement à des réformes fondamentales dans le secteur de l’éducation. Parmi celles-ci, il y a eu les efforts des PTF et des ONG pour étendre le système des écoles communautaires, l’embauche à grande échelle d’enseignants contractuels et le lancement du PRODEC, le Programme Décennal de Développement de l’Education. Le gouvernement malien a aussi cédé progressivement la gouvernance de l’éducation aux autorités infranationales (les Collectivités Territoriales). Dans l’ensemble, ces réformes ont élargi l’espace occupé par la société civile au niveau des politiques. Elles ont toutefois eu des conséquences diverses pour les organisations de la société civile (OSC), ce qui a accentué les divisions au sein de celle-ci.

  • Clenet, Jean ; Gérard, Christian. Partenariat et alternance en éducation : des pratiques à construire. Paris : L’Harmattan, 1994, 184 p.

La première partie de cet ouvrage fait le point sur le contexte actuel de la formation et l’émergence de nouvelles conceptions en rapport avec le partenariat. La seconde partie donne la parole aux acteurs qui tentent de mettre en place un partenariat. La troisième partie analyse les dynamiques partenariales dans les formations en alternance

  • CRESAS. Contrats et éducation. La pédagogie du contrat ; le contrat en éducation. Paris : INRP, 1987. 164 p. ISBN : 2-7342-0170-4

On constate l’émergence récente de la notion de contrat dans des pratiques pédagogiques, sociales ou éducatives. Cette notion soulève de multiples questions auxquelles un groupe de chercheurs et d’enseignants associés de l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) tentent de répondre, en ouvrant des perspectives pour des recherches à venir.

  • Deslandes Rollande. Une visée partenariale dans les relations entre l’école et les familles : complémentarité de trois cadres conceptuels. In : La Revue internationale de l’éducation familiale. Vigneux-sur-Seine : Matrice, vol. 3, num.1-2, 1999, pp. 31-49. ISSN 1279-7766 http://www.adaptationscolaire.org/t… Consulté le 17 avril 2010

Cet article examine la complémentarité entre trois cadres conceptuels liés au partenariat école-famille : les modèles de l’influence partagée, du processus de la participation parentale et partenarial de l’appropriation et de l’autodétermination de la famille. Enfin est étudié le type de partenariat visé par les projets novateurs actuellement mis en oeuvre dans plusieurs écoles du Québec, et plus spécifiquement, au niveau secondaire.

  • Glasman Dominique. L’École réinventée ? : le partenariat dans les zones d’éducation prioritaires. Paris : L’Harmattan, 1995. 199 p. ISBN 2-7384-1682-9

Ce livre, basé sur une enquête dans deux ZEP, tente de comprendre les raisons et le mode de fonctionnement du partenariat, en souligne les impasses et propose une clé d’analyse du partenariat.

  • Manager pour tous. In : Education & Management. Créteil : CRDP, num. 32, 2006

Le système éducatif français, fidèle à l’idée d’égalité républicaine, exprime la volonté de prendre davantage en charge au plan éducatif la totalité des élèves et des étudiants, y compris les élèves en grande difficulté scolaire, les élèves nouvellement arrivés, les élèves en situation de handicap… Il est intéressant d’interroger les rapports entre ces évolutions et les formes d’encadrement en milieu éducatif. En quoi une prise en charge démocratique des divers besoins éducatifs et de tous les personnels suppose-t-elle la mise en œuvre d’un management participatif solidement fondé sur les valeurs éducatives ?

Petit Pierre. Société civile et éducation : le partenariat à l’épreuve du terrain. Louvain-la-Neuve : Academia-Bruylant, 2010. 224 p. ISBN : 978-2-87209-967-2 Dans le discours mondialisé du développement, l’éducation pour tous figure en bonne place parmi les objectifs du millénaire. L’urgence a été décrétée et vu les faibles capacités des États, la mobilisation de tous les acteurs concernés a été prescrite, au premier rang desquels les organisations de la société civile (OSC) : associations de parents d’élèves, ONG, etc. Le secteur de l’éducation a ainsi perdu son ancien statut de « chose de l’État ». Dans ce nouveau contexte, les OSC sont censées apporter de nouvelles ressources et instaurer progressivement une « bonne gouvernance » impliquant des espaces participatifs à tous les niveaux. Au départ de cinq enquêtes de terrain – quatre en Afrique, une en Amérique latine – les auteurs du présent ouvrage se proposent d’analyser des situations concrètes où ce partenariat a pris corps. Apparaîtront ainsi une série d’hybridations mais aussi de divergences entre la rhétorique de la gestion participative et les logiques pratiques à l’oeuvre dans les arènes locales de l’éducation. Le champ éducatif apparaîtra tel un espace où s’expérimentent de nouveaux modes de régulation, qui tendent ou non vers une gouvernance partagée mais qui restent toujours inscrits sur une trame de rapports de pouvoir préexistants et asymétriques.

  • Pires Ferreira Ana Cristina. La prise de décisions, participation et autonomie dans la gestion de l’éducation au Cap-Vert. Caen : Université de Caen, 2004

Le Cap Vert a mis en oeuvre, pendant les années 90, une réforme visant à restructurer le système éducatif, dont le principal résultat a été la massification de l’enseignement de base et secondaire. La question est de comprendre en quoi la réforme a apporté des innovations dans la gestion de l’éducation. L’analyse des processus de décision sous-jacents au système de gestion au Ministère de l’Education révèle une « centralisation imparfaite », alors que le renforcement de la participation dans l’éducation est un des objectifs important de la réforme. Si dans le contexte d’extrême vulnérabilité du Cap Vert la centralisation semblait inévitable pour mettre en oeuvre les objectifs de la réforme, les dysfonctionnements, les pressions nationales et internationales ainsi que les défis de la modernisation de la gestion, appellent une alternative : la décentralisation. Les voies en sont la municipalisation de l’Education et le renforcement de l’autonomie de l’école.

  • Planche Jeanne. Accompagner l’émergence et le renforcement des sociétés civiles. Mieux comprendre les enjeux. Paris : Gret, Coopérer aujourd’hui num. 38, août 2004, 55 p. http://www.capcooperation.org/Docum… Consulté le 16 avril 2010

L’analyse de la définition et des rôles de la société civile permet de mieux cerner cette notion complexe et l’enjeu qu’il y a à se pencher sur la problématique du renforcement de la société civile aujourd’hui. Contribuer à l’émergence et au renforcement des sociétés civiles est sans aucun doute un défi pour la solidarité internationale, notamment pour les acteurs non étatiques du Nord. Dans un contexte où l’on parle de plus en plus de coopération directe de société civil à société civile, où l’on observe la multiplication et la diversification des acteurs – au Nord comme au Sud – les défis sont nombreux : comment appuyer des dynamiques originales, tout en mettant l’accent sur l’intérêt général ? Avec qui coopérer au Sud et comment ? Agir, renforcer ou plaider ? Enfin, alors que l’on célèbre la naissance d’une société civile mondiale, les débats concernant les objectifs et modalités du renforcement des sociétés civiles sont considérables : comment agir ensemble dans un espace mondialisé ?

  • Solaux Georges, Suchaut Bruno. Les projets d’école en Afrique Subsaharienne : les leçons de l’expérience en Guinée, à Madagascar et au Sénégal. Association pour le développement de l’éducation en Afrique. Biennale de l’éducation en Afrique, Libreville, Gabon, 27-31 mars 2006, 36 p. http://www.brunosuchaut.fr/IMG/pdf/… Consulté le 18 avril 2010

Des observations et des recueils de données ont été réalisés sur le terrain auprès des associations de parents d’élèves, des responsables administratifs, des directeurs d’école et des enseignants. La mise en place des projets d’école est une politique d’aide au développement adaptée au contexte régional. La démarche « projet d’école » est adaptée aux caractéristiques régionales dans la mesure où la mobilisation sociale autour du projet d’école s’inscrit dans la culture, les traditions et pratiques sociales ordinaires des pays observés, qui intervient localement en allouant des moyens financiers gérés de manière autonome par la communauté. Le développement des projets d’école suppose à terme, une structure administrative, d’encadrement et d’accompagnement, formée à la décentralisation et au pilotage, une centration sur le caractère pédagogique des projets. Il sera possible de progresser dans l’autonomie des établissements sous la forme de la contractualisation entre l’autorité hiérarchique et l’établissement sous tutelle.

  •  Zay Danielle. \>font|La formation des enseignants au partenariat : une réponse à la demande sociale ? Paris : PUF, 1994

Cet ouvrage propose, dans le cadre d’une recherche INRP sur la « collaboration entre institutions dans la formation des enseignants, une série de monographies, d’études de cas…, fournissant aux étudiants, aux enseignants, aux partenaires de l’École », les principes de base de futures études et d’actions : formation au partenariat et professionnalisation du métier d’enseignant ; approche conceptuelle et méthodologique du partenariat ; la formation continue des instituteurs ; modèles de fonctionnement du partenariat et typologie des réseaux ; caractéristiques des formations en partenariat ; partenariat et échec scolaire.