Les pays adoptent un cadre d’action sur les réformes curriculaires
Brazzaville – République du Congo – le 9 juillet 2010 – Les Assises sur les réformes curriculaires ont pris fin vendredi dernier dans l’auditorium du ministère des Affaires étrangères. Après quatre jours de délibérations marquées par une conférence introductive générale, des exposés de cadrage et des études de cas, les participants aux Assises de Brazzaville ont échangé et partagé autour des thèmes à l’ordre du jour.
Outre les recommandations ciblées qui ont été formulées pour mieux soutenir les processus nationaux, les participants ont également adopté un Cadre d’action sur les réformes curriculaires.
Elaboré en vue de contribuer à corriger les insuffisances en matière de réformes curriculaires et à s’assurer de la pérennisation des acquis, ce Cadre d’action vise également à renforcer la dynamique partenariale existante. Il présente, sur la base des difficultés rencontrées par les pays, un bilan de la situation actuelle, dégage une vision des évolutions souhaitées dans ce domaine en incluant les objectifs prioritaires tout en proposant des stratégies de mise en œuvre adaptables au contexte de chaque pays ainsi que des actions prioritaires.
Parmi les actions prioritaires retenues pour une réforme curriculaire réussie, il y a, entre autres :
? l’organisation d’un forum en vue d’avoir une compréhension partagée des principaux concepts dans les réformes curriculaires ;
? la définition d’un référentiel commun de compétences assurant ainsi au curriculum une référence réaliste et précise et facilitant son appropriation par tous ;
? la revisite des curricula afin de les adapter à la vision élargie d’une éducation de base de 9-10 ans ininterrompue.
En novembre prochain, à Dakar (Sénégal), ce Cadre d’action sur les réformes curriculaires sera soumis aux ministres de la CONFEMEN pour adoption. Ce sera lors de la 54e session ministérielle et du cinquantenaire de l’institution.
Les Assises de Brazzaville ont été organisées à l’initiative de la Conférence des ministres de l’Education des pays ayant le français en partage (CONFEMEN), en partenariat avec le gouvernement du Congo, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), le Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation en Afrique (UNESCO-BREDA) et avec le soutien financier de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Agence française de développement (AFD).