Les assises  sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels(EFTP) de Ouagadougou, ont pris fin le 7 septembre 2012 sous la présidence du ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Monsieur Achille TAPSOBA, représentant son Excellence Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement du Burkina Faso.

Les travaux ont connu la participation de 32 pays représentés par leurs ministres ou chefs de délégation, des experts en EFTP et des représentants de la société civile.

Au terme de quatre(4) jours d’échanges autour des thèmes centraux que sont 1.les orientations politiques et structures gouvernementales ;2.la gestion centrale de la formation et 3. Quelles compétences pour quel emploi ?, les recommandations suivantes ont été formulées.

a)      Sur le thème : les orientations politiques et structures gouvernementales

• Consolider les responsabilités du ministère responsable de la formation professionnelle et mettre en place une instance en vue d’assurer une meilleure coordination de la formation
• Revoir les modalités de financement ou de cofinancement du secteur dans la perspective de sécuriser le financement et d’assurer la mise en œuvre d’une formation de qualité adaptée aux besoins des pays et garantir la pérennisation des structures de formation
• Mettre en place un cadre national de certification dans tous les pays ayant le français en partage, etc.

b)      Sur le thème : la gestion centrale de la formation

• Coordonner, planifier, organiser et piloter un cadre de concertation sectoriel orienté sur la demande des acteurs de l’EFPT
• Mettre en place un observatoire des emplois et formations qui remplit le rôle d’une structure de veille et renseigne sur les besoins en emplois et en compétences
• Mettre en place des mécanismes d’orientation professionnelle et d’informations sur les métiers et les formations, etc.

c)       Sur le thème : Quelles compétences pour quel emploi ?

• Choisir des spécificités de formation à développer répondant à une demande du secteur économique pour pallier le manque de qualification
• Reconnaitre les acquis et compétences des praticiens et les impliquer dans le processus de formation
• Promouvoir et institutionnaliser la formation en entreprises (formelles et informelles), etc.

La rencontre de Ouagadougou a regroupé plus de 250 participants. Une grande mobilisation saluée par le ministre Achille TAPSOBA au nom du gouvernement du Burkina Faso. Celui-ci a rappelé le rôle important de la CONFEMEN et de l’OIF dans le suivi de mise en œuvre des recommandations de OUAGADOUGOU.

C’est sur une note d‘espoir que le ministre Achille Tapsoba a clos les travaux des assises de Ouagadougou.

Pour le RIC/CONFEMEN

Emmanuel LANKOANDE

BURKINA FASO