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Contribution de la CONFEMEN à la 28e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF)

Le président en exercice de la CONFEMEN, M. Ibrahima SALL et le Secrétaire général de la CONFEMEN, M. KI Boureima Jacques ont participé, le 11 octobre 2012 à Kinshasa (RD Congo), à la 28e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF).

Au cours de cette session de la Conférence ministérielle, la CONFEMEN a fait une contribution qui a mis l’accent sur les conclusions des Assises sur l’Enseignement et la formation technique et professionnels tenues à Ouagadougou du 4 au 7 septembre 2012. Dans cette contribution, le Président en exercice M. Ibrahima SALL, par ailleurs Ministre de l’éducation nationale du Sénégal, a rappelé une citation de M. BAN KI-MOON, Secrétaire général de l’ONU qui disait : « Si l’on place l’éducation avant tout, on peut réduire la pauvreté et la faim, empêcher le gaspillage de potentiel et se tourner vers la construction de sociétés meilleures et plus solides pour tous ». S’appuyant sur cette citation, il a noté que la volonté et l’engagement partagés de la Communauté internationale de faire de l’éducation une priorité, interpelle la CONFEMEN et l’OIF ainsi que leurs partenaires à renforcer leurs actions de plaidoyer auprès des États et Gouvernements membres en vue de redoubler d’efforts pour une éducation de qualité pour tous.

Il a en outre félicité l’initiative du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, intitulée « Education First ou l’Education avant tout » qui fait de l’éducation et de la formation une priorité des priorités.

S’agissant des Assises sur l’EFTP, la CONFEMEN a dressé, devant la session de la Conférence ministérielle de la Francophonie, la liste des principales recommandations que sont :

  • consolider l’éducation de base pour mieux préparer les apprenants en formation technique et professionnelle ;
  • consolider les responsabilités du ministère responsable de la formation professionnelle et mettre en place une instance en vue d’assurer une meilleure coordination de la formation ;
  • mettre en place un cadre national de certification dans tous les pays ayant le français en partage ;
  • mettre en place un observatoire des emplois et formations qui remplit le rôle d’une structure de veille et renseigne sur les besoins en emplois et en compétences. Il aura la charge d’effectuer régulièrement des collectes des données, de les traiter et de les diffuser ;
  • mettre en place des mécanismes d’orientation professionnelle et d’information sur les métiers et les formations ;
  • harmoniser le système d’EFTP dans les espaces économiques régionaux afin de faciliter la mobilité professionnelle par la mise en place de commissions nationales et de cadres régionaux de certification.

Les Assises de Ouagadougou ont été un grand moment d’échanges sur les enjeux et les défis que constituent le développement des compétences professionnelles et techniques comme un impératif pour une meilleure insertion socio-économique des jeunes. Elles ont regroupé effectivement plus de 250 participants venus de 32 pays de 4 continents (Afrique, Amérique, Asie et Europe), dont une vingtaine de ministres.