48e session générale de la Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage. Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), 26 – 30 octobre 1998
La Conférence des ministres de l’Education des pays ayant le français en partage, réunie pour sa 48e session à Yamoussoukro les 29 et 30 octobre 1998
RAPPELANT
les Déclarations de Yaoundé (1994) et de Liège (1996), ainsi que les Résolutions des Sommets des Chefs d’Etats et de Gouvernements de Maurice (1993), Cotonou (1995) et Hanoï (1997) sur l’éducation de base et l’insertion des jeunes par l’enseignement technique et la formation professionnelle ;
SE RÉJOUISSANT
les Déclarations de Yaoundé (1994) et de Liège (1996), ainsi que les Résolutions des Sommets des Chefs d’Etats et de Gouvernements de Maurice (1993), Cotonou (1995) et Hanoï (1997) sur l’éducation de base et l’insertion des jeunes par l’enseignement technique et la formation professionnelle ;
RÉAFFIRME
que l’éducation de base, seule apte à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, et la formation professionnelle et technique demeurent les deux axes fondamentaux et prioritaires d’une refondation des systèmes éducatifs visant à une véritable insertion sociale des jeunes et des adultes ;
SE FÉLICITE
de la qualité des travaux déjà conduits par la CONFEMEN en matière de réflexion, de développement d’outils d’évaluation et d’aide à la décision, d’observation des systèmes éducatifs, de diffusion de l’information et recommande que ces instruments, indispensables au pilotage des politiques éducatives, puissent être approfondis, amplifiés et encore mieux diffusés ;
DEMANDE
de la qualité des travaux déjà conduits par la CONFEMEN en matière de réflexion, de développement d’outils d’évaluation et d’aide à la décision, d’observation des systèmes éducatifs, de diffusion de l’information et recommande que ces instruments, indispensables au pilotage des politiques éducatives, puissent être approfondis, amplifiés et encore mieux diffusés ;
RECOMMANDE
en conséquence : que soit engagée, en liaison étroite avec la CONFEMEN, la définition d’un programme cohérent d’harmonisation des curricula ; que les efforts déjà entrepris en matière de formation initiale et continue des enseignants et des personnels de l’éducation soient développés ; que la réorientation de la politique de l’édition scolaire soit poursuivie afin : de doter chaque élève des manuels indispensables à la réussite des apprentissages ; de contribuer à l’allègement du circuit de production et de distribution ; de favoriser le développement des capacités éditoriales du Sud ;
INVITE
la prochaine Conférence des ministres francophones de l’Economie et des Finances à prendre, notamment en terme de fiscalité, les mesures indispensables à la diminution des coûts de l’édition scolaire et plus généralement celles qui contribuent à l’extension et à l’amélioration du système éducatif.
Actes de la 48e Session ministérielle (PDF, 760.4 ko)