Excellence, Monsieur le Président de la République, Excellence, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur l’Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, Honorables députés, Monsieur le Secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (CONFEJES), Mesdames et Messieurs les représentants des institutions et organisations partenaires, Mesdames et Messieurs, en vos grades, titres et qualités,
• Il y a huit ans, en suivi des décisions des chefs d’États et de gouvernements de la Francophonie, les ministres m’investissaient de leur confiance afin de conduire la lourde et exaltante mission de mettre en œuvre le plan de relance qu’ils venaient d’adopter. C’était en novembre 2002 à Ouagadougou, au Burkina Faso, à l’occasion de la 50e session. Une confiance qui m’a été renouvelée en 2006 à Niamey, au Niger.
Permettez-moi de souligner pour m’en réjouir de l’honneur fait à mon pays et à ma modeste personne. Permettez-moi également de témoigner ma chaleureuse reconnaissance et toute ma gratitude aux Chefs d’ État et plus particulièrement à son Excellence Maître WADE auprès de qui j’ai trouvé une oreille attentive et dont les conseils avisés m’ont été d’un précieux secours dans l’exécution de ma mission. Plus qu’une aubaine, une véritable bénédiction pour mes véritables premiers pas dans l’arène internationale.
J’exprime également mes sincères remerciements aux différents présidents en exercice de la CONFEMEN qui m’on témoigné soutien et disponibilité, intrants de première importance dans le succès de nos programmes et activités. C’est le même sentiment qui m’anime à l’endroit de tous les ministres en charge de l’éducation et de la formation qui ont prouvé avec une sincérité attachante l’intérêt qu’ils portent à ce cadre d’échange et de partage que représente la CONFEMEN.
Rassurez-vous ! Je n’aurai pas la mauvaise grâce d’oublier les correspondantes et correspondants nationaux de la CONFEMEN, ceux qui sont partis, ceux qui sont encore là et dont l’engagement, l’opiniâtreté et la disponibilité ont toujours été à la hauteur des enjeux.
Comment faire l’impasse sur toutes les femmes et tous les hommes qui, à travers ce vaste espace francophone, ont contribué de façon prodigieuse à l’heureux accomplissement de notre mission. Je veux parler des membres du Comité scientifique et des équipes nationales du Programme d’Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC), des Experts et Consultants, des Commissaires aux comptes, des anciens et actuels membres du Secrétariat Technique Permanent. C’est grâce à l’effort de tous que la CONFEMEN est devenue aujourd’hui, plus qu’un programme, une institution parfaitement opérationnelle, fiable, crédible et qui inspire respect et considération. Qu’ils en soient tous vivement remerciés !
Je voudrais faire une mention spéciale aux membres du Secrétariat technique permanent à qui nous devons une fière chandelle. Le mérite de ce bilan est essentiellement celui de ces hommes et de ces femmes don l’engagement, le dévouement et l’abnégation à la tâche, ont été pour nous une source inépuisable de motivation à faire toujours plus et mieux.
Leur sens du travail vite fait et bien fait, dans un admirable esprit d’équipe, représente sans aucun doute la principale force du STP et c’est avec beaucoup d’émotion que je leur adresse mes sincères remerciements.
La mise en œuvre du plan de relance a aujourd’hui huit ans ; huit ans au cours desquels nous nous sommes employés tous ensemble à matérialiser la feuille de route qui nous a été édictée, tout en ayant à l’esprit, ce mot d’Homère : je cite : « Etre le meilleur et se distinguer ». Rappelons que cette feuille de route est articulée autour de trois axes :
Le premier porte sur l’information et la communication ;
Le deuxième est relatif à la réflexion et à la production de nouvelles stratégies éducatives ;
Le troisième enfin a trait à la promotion du point de vue de la Francophonie et des intérêts communs.
Avec votre permission, je prendrais la respectueuse liberté de décliner les grandes lignes des acquis enregistrés depuis Ouagadougou.
A propos de l’information et de la communication il est à noter d’importants progrès au nombre desquels :
la rénovation des principaux outils de communication et d’information ;
la création d’une identité visuelle forte ;
la couverture médiatique renforcée des événements de la CONFEMEN ;
la large et meilleure diffusion des productions de la CONFEMEN auprès d’un public diversifié ;
l’élargissement et la consolidation de l’espace de concertation et de contribution au dialogue politique.
Sur le plan de la réflexion et de la production de nouvelles stratégies éducatives, nous avons renforcé le positionnement de notre institution dans les instances internationales intervenant en éducation, raffermi et consolidé le rôle de la CONFEMEN au sein de la Francophonie. Nous avons dans la même dynamique, élargi substantiellement notre cercle partenarial dont nous apprécions tous les dividendes.
S’agissant de la promotion du point de vue de la Francophonie et des intérêts communs, nous avons renforcé la visibilité et la notoriété de la CONFEMEN sur la scène internationale grâce à une expertise avérée notamment dans le domaine de l’évaluation et du pilotage des systèmes éducatifs. Cela s’est traduit par les nombreuses sollicitations dont elle a fait l’objet et qui ont été autant de tribunes pour assurer la promotion du point de vue de la Francophonie dans les instances internationales en éducation.
Excellence, Mesdames, Messieurs,
Sans toutefois céder à une appréciation surfaite, il nous semble opportun de souligner que ce sont des efforts considérables qui ont été déployés pour parvenir à ce bilan qui a été en maintes circonstances salué par les acteurs et les partenaires.
Un dicton bien de chez nous dit : « Oublie tout ce que tu donnes mais rappelle-toi tout ce que tu reçois ». C’est pourquoi j’affirme en toute humilité que ce bilan, pour fécond qu’il soit, ne saurait être l’œuvre exclusive d’une seule personne. Il est plutôt le fruit d’une dynamique multiple mise en œuvre dans un esprit de complémentarité et d’efforts assumés. Il est surtout le fruit d’une vision partagée en faveur d’une éducation de qualité pour tous et d’une volonté commune à atteindre les objectifs fixés solidairement. N’oublions pas que « La vie est comme un coloriage et que c’est l’ensemble de plusieurs couleurs qui en font l’intérêt et le charme »
Il est des hommes et des institutions auxquels on aime devoir quelque chose. L’Organisation internationale de la Francophonie que dirige son Excellence Abdou DIOUF, avec un sens politique acéré et un magnétisme discret, est de ceux-là. La décision courageuse et clairvoyante d’intégrer la CONFEMEN dans la Charte de la Francophonie a repositionné notre institution et lui a donné des ailes pour cultiver l’optimisme et booster ses actions. Nous lui saurons toujours gré de cette constante volonté de fédérer, de rassembler les diversités. La CONFEMEN en a tiré une précieuse leçon et fait sienne la maxime selon laquelle « la complémentarité donne toujours des fruits inestimables ». N’est-ce pas l’illustration vibrante de la mission de l’OIF, qui est un espace de partage, de mutualisation, de brassage et de consultation intellectuelle.
C’est donc un agréable devoir pour moi de rendre aujourd’hui un hommage appuyé à son excellence Abdou DIOUF dont l’action a été récemment magnifiée lors du XIIIe Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu à Montreux, en Suisse. Nous lui adressons notre reconnaissance et notre profonde gratitude pour avoir impulsé une si belle dynamique de coopération entre l’OIF et la CONFEMEN.
Je voudrais adresser également nos sincères remerciements à deux de ses collaborateurs dont le rôle dans la consolidation et l’amélioration continue du partenariat naturel et fructueux OIF-CONFEMEN est indéniable ; je veux parler de Monsieur Clément DUHAIME, Administrateur de l’OIF et de Monsieur Soungalo OUEDRAOGO, Directeur de l’éducation et de la formation de l’OIF.
Il importe de préciser que le beau succès enregistré par la CONFEMEN repose sur l’articulation harmonieuse du tryptique suivant qu’il me plait de rappeler avec force et sincérité.
D’abord la volonté politique qui a sous-tendu l’adoption et la mise en œuvre du plan de relance ; volonté politique qui va au delà des frontières de la CONFEMEN pour épouser les contours généreux d’une Francophonie déterminée à marquer de son empreinte et de manière efficace et efficiente le combat des États et gouvernements membres pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement de l’Éducation Pour Tous (EPT).
Ensuite l’attachement à la CONFEMEN et l’intérêt grandissant des différents acteurs pour ses activités. Attachement et intérêt qui se sont notamment traduits par une constante disponibilité à soutenir nos programmes et activités en mettant à la disposition du Secrétariat Technique Permanent les moyens et les ressources à l’aune de nos ambitions et objectifs.
Enfin la dynamique du travail interne au STP incarné par le dévouement et l’abnégation de son personnel, la mystique d’un travail abouti ainsi que l’esprit d’équipe qui y a toujours prévalu.
Aujourd’hui la CONFEMEN a sa place en bonne enseigne dans les instances internationales. Certes tout n’aura pas été fait en huit ans. Nous pensons cependant avoir apporté comme tant d’autres avant nous, notre pierre à l’édification d’une CONFEMEN volontaire, inspirée et toujours au service d’une éducation de qualité pour tous. Les nombreux témoignages reçus dans le cadre du livre d’or du cinquantenaire confirment ce parcours certes appréciable, mais qui n’aura pas été sans embûches. La mise en œuvre du plan de relance n’est donc pas une rupture dans l’histoire de la CONFEMEN mais plutôt un cheminement méthodique et réfléchi dont le bilan représente, j’en suis convaincue, une porte grandement ouverte sur l’avenir.
Excellence Monsieur le président de la République, Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie de votre très aimable attention et que la paix soit sur vous.