« Le Liban s’engage à célébrer cet important évènement »

Mme HUSSEINI, vous êtes la correspondante nationale de la CONFEMEN au Liban,, dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire, les pays se sont engagés à mettre en œuvre un programme minimal d’activités. Au Liban, qu’envisagez-vous de faire ?

C’est un grand honneur pour le Liban d’être membre de la CONFEMEN. Pour le Cinquantenaire, le Liban s’engage à célébrer cet évènement très important. Nous envisageons de mener plusieurs activités. D’abord au niveau du ministère de l’Éducation, nous projetons de dédier une journée à la CONFEMEN, en s’ouvrant au public qui sera composé d’universitaires, d’académiciens, d’acteurs de l’éducation, d’établissements publics et privés. Il y aura une diffusion sur les actions de la CONFEMEN, avec une exposition des productions de notre institution. Ensuite, nous publierons un article dans la Revue du ministère qui est tirée à 2 000 exemplaires et distribuée aux instances francophones. Nous y insérerons les actions menées, celles en cours, avec un point particulier sur celles réalisées en faveur du Liban, notamment dans le cadre de l’évaluation du PASEC qui en cours.

Justement à propos du PASEC, allez-vous faire un bon usage des conclusions de l’évaluation ?

Les données sont récoltées et les résultats seront disponibles dans deux mois. Certainement, à la lumière de ces résultats, le Liban essaiera d’améliorer son système éducatif.

Si vous devez faire un petit bilan du système éducatif de votre pays, que retiendrez-vous ?

Après vingt ans de travail, il y a eu une première réforme. C’était en 1997. Depuis 2001, il y a un chantier pour la rénovation des programmes. Le travail est déjà fait dans le Primaire. Certainement, le travail portera sur les curricula à la fois du Primaire, du Complémentaire et du Secondaire. Les manuels de français seront aussi revus.