Du 16 au 18 octobre 2007, Dakar a accueilli les participants aux Journées de réflexion sur la pratique de la dynamique partenariale dans les pays francophones d’Afrique.
Ces Journées ont été organisées par la Conférence des Ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage (CONFEMEN), en partenariat avec le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF), la Fédération africaine des associations des parents d’élèves et d’étudiants (FAPE), ainsi que D’autres partenaires, dont l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Banque Mondiale et l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).
Au delà de la conférence introductive générale du Ministre-Conseiller du Président de la République du Sénégal, Monsieur André SONKO, trois exposés de cadrage, ont servi d’orientation aux débats :
Il est ressorti des débats sur ces trois thèmes, ainsi que sur les études de cas présentés par certains pays que :
Durant les trois jours d’échanges, les acteurs de l’éducation des 23 pays ayant effectivement pris part aux travaux ont confronté leurs expériences et se sont enrichis les uns les autres. Par la réflexion et l’analyse développées à la lumière des différents exposés de cadrage et des études de cas, les participants se sont évertué à dégager les voies et moyens susceptibles de servir de pistes de solutions et d’actions possibles par rapport aux contraintes identifiées. A travers la volonté individuelle et collective clairement exprimée lors de ces Journées, les acteurs des systèmes éducatifs vont sûrement vers un partenariat plus soutenu, qui repose, non pas sur des enjeux ponctuels, mais qui s’inscrit dans la durée. Ils viennent en tout cas de tracer ensemble des perspectives prometteuses pour la culture de consultation, de concertation et de dialogue politique en éducation.
« Nous sommes d’autant plus satisfaits, a déclaré Mme HIMA Adiza, que les Journées ont tenu leurs promesses de jeter les bases solides d’un nouvel ordre de la dynamique partenariale. Les réflexions développées, les expériences des uns et des autres, sont autant d’aspects positifs que nous relevons comme étant susceptibles de favoriser un plus grand dialogue social entre acteurs de l’éducation. Ce dialogue social, a-t-elle ajouté, tourne aussi bien autour d’une vision partagée des enjeux réels, qu’autour d’objectifs clairement définis et acceptés par tous ». Pour sa part, en clôturant les Journées, le Ministre de l’alphabétisation, des langues nationales et de la Francophonie, Monsieur Mamadou MAKALOU, a soutenu que « la réussite de nos différents systèmes éducatifs passe nécessairement par une approche participative privilégiant la négociation sociale et l’implication de l’ensemble de la communauté, aussi bien au niveau central que déconcentré et décentralisé. L’instauration d’un partenariat dynamique et fécond entre les acteurs, a-t-il poursuivi, s’impose si on veut atteindre les objectifs poursuivis en commun ».