M. Sengsomphone VIRAVOUTH, correspondant national de la République démocratique populaire lao
16 août 2012
M. Gnissa Muller GANOU, correspondant national de la CONFEMEN au Burkina Faso
16 août 2012

Mme Rakiatou Zada NIANDOU MAÏGUIZO, correspondante nationale de la CONFEMEN du Niger

Le concours des 10 mots a suscité auprès des élèves nigériens un fort engouement. En effet, malgré le délai, relativement court, qui n’a pas permis aux élèves des établissements des milieux ruraux de participer, ceux des  chefs-lieux de régions ont promptement réagi, en produisant des œuvres qui ont fait l’objet de sélection par un jury national. Le Concours a également suscité un grand intérêt auprès des décideurs et des partenaires de  l’éducation qui ont apporté un appui appréciable dans son organisation. Le concours a enfin rencontré la disponibilité des enseignants et des responsables académiques qui ont assuré l’encadrement des candidats tout au long de l’organisation du concours.

Du point de vue des objectifs, le Concours permet, aux groupes cibles que sont les jeunes, d’avoir non seulement une bonne perception de la Francophonie, mais aussi d’avoir le sentiment d’appartenir à une communauté  de destin. Grâce au concours des 10 mots, nous pouvons espérer mieux faire connaître la CONFEMEN, tant aux élèves qu’aux enseignants de toutes les localités du pays.

L’organisation de ce concours des 10 mots de la Francophonie par la CONFEMEN est une bonne initiative. Cependant, pour assurer une meilleure visibilité de la CONFEMEN, l’organisation du concours devrait s’étaler sur un temps plus long  permettant aux acteurs responsables au sein des pays de mobiliser les moyens conséquents.

Afin de permettre aux ministères de l’Éducation de l’inscrire dans leur agenda annuel, il serait souhaitable que la CONFEMEN écrive aux ministres pour requérir leur engagement personnel à faire de l’opération une réussite. Le concours pourrait  ainsi être budgétisé et le rôle du correspondant national s’en trouverait valorisé.