Les premières références ci-dessous reflètent la diversité actuelle des approches théoriques des modes de gouvernance éducative, la notion de partenariat et son déploiement étant indissociable du mode de gouvernance choisi.
Consulté le 17 avril 2010
Pays développés et pays en voie de développement ayant des besoins différents, les raisons qui incitent à la privatisation varient ; de même la forme sous laquelle elle est mise en œuvre est spécifique à chaque pays et à sa situation démographique et économique. Outre qu’ils revêtent des formes diverses, les programmes de privatisation peuvent être conçus pour répondre à plusieurs objectifs. Comme le démontrent les auteurs, l’enseignement privé est parfois un moyen de promouvoir l’équité, alors que le financement public n’est pas toujours équitable. Les auteurs proposent d’examiner les différents programmes de privatisation selon quatre critères d’évaluation : efficience, équité, promotion de la cohésion sociale et liberté de choix.
Les systèmes éducatifs contemporains sont sous l’influence des évolutions internationales, des réformes politiques et administratives des pays, des enquêtes et palmarès, des logiques de résultats et de performances, des pressions sociales, économiques et culturelles, des groupes organisés. Ils doivent tenir compte des éclairages de la recherche, des progrès des sciences du management, du nombre croissant de parties prenantes, des contraintes de l’aménagement du territoire, de l’importance prise par les « écoles parallèles » et les systèmes informels, par l’usage généralisé d’Internet et des nouvelles technologies, par les réseaux de toutes sortes… Ainsi se pose à chaque système éducatif la question de sa gouvernance, des régulations et de l’utilisation d’outils plus ou moins nouveaux du management public.
Les départs du public vers le privé et les changements multiples apparaissent souvent liés aux difficultés scolaires que le changement de secteur ne permet cependant pas toujours de surmonter Mais ce lien avec le degré de réussite ne s’observe pas parmi les élèves qui ne changent qu’une seule fois au départ du privé. En cas de fidélité au secteur de CM2, les élèves restés toute leur scolarité secondaire dans le privé réussissent mieux que ceux ayant accompli toutes leurs études dans l’enseignement public. Mais toutes choses égales par ailleurs, l’avantage mis en évidence est de faible ampleur Dans l’enseignement secondaire, la réussite scolaire est d’abord liée aux caractéristiques sociales et scolaires des élèves à leur entrée en sixième et celles-ci pèsent le plus souvent de manière comparable dans les deux secteurs.
Cette lettre d’information examine le débat sur le rôle de l’État. La crise financière, qui a frappé le monde fin 2008, a grandement été précipitée par la sous-réglementation des activités du secteur privé. D’où les appels renouvelés à un État régulateur, dans le domaine de l’éducation comme ailleurs. Mais il doit pour cela disposer de moyens humains et financiers suffisants.
La question du libéralisme dans l’école contemporaine est à l’ordre du jour, portée sur le devant de la scène par l’un de ces débats qui s’emparent périodiquement de l’opinion pédagogique, au gré des vicissitudes de la politique éducative. La question ? Plutôt la querelle, et souvent l’anathème. C’est que l’étiquette de libéralisme sied mal, en France, quand il s’agit d’éduquer et d’instruire, et qu’elle se prête aisément aux simplifications réductrices.
L’école est soumise à des pressions considérables pour qu’elle se conforme aux nouveaux commandements du néo-libéralisme auxquels toute institution doit se soumettre. Le système éducatif n’y échappe pas : dans ce nouveau modèle, il est menacé de se réduire à la formation du « capital humain » nécessaire aux entreprises. En s’appuyant sur une enquête approfondie, Christian Laval montre comment les « recommandations » des experts de l’OCDE, de la Banque mondiale, de l’OMC et de l’Union européenne ont été appliquées par les différents gouvernements français depuis les années 1980. Elles se sont traduites par une réorganisation managériale des établissements scolaires, mis en concurrence entre eux pour assurer la liberté de choix des « consommateurs d’école », par une « professionnalisation » toujours plus poussée des études, par une décentralisation qui n’a rien à voir avec la démocratie promise.
Ce rapport présente les enseignements de nombreuses expériences étrangères, qui ont visé au cours des trente dernières années à développer deux nouveaux modes de régulation scolaire en réaction aux mauvaises performances observées dans leurs écoles publiques. Le premier concerne la décentralisation de la gestion d’un certain nombre de ressources, dans un cadre de contractualisation renforcée avec l’État, notamment en ce qui concerne les objectifs à atteindre (responsabilisation, évaluation). Le second a consisté en la mise en place d’une concurrence entre les établissements, dans un système de « quasi-marchés », via l’instauration de systèmes de chèques-éducation (vouchers).
Les modes traditionnels d’enseignement, de gestion et de fonctionnement des systèmes éducatifs sont bousculés depuis une vingtaine d’années par une série de phénomènes parfois internes comme la massification/ démocratisation, parfois externes comme l’ensemble des mutations de l’organisation administrative (régionalisation/ déconcentration/ décentralisation), mais aussi par tous les processus qui sont liés à la mondialisation. Dans quelle mesure peut-on dire que la logique managériale imprègne le système ? Existe-t-il une conception unique du management ou doit-on en distinguer plusieurs ? Doit-on opposer par exemple une conception anglo-saxonne d’inspiration libérale, assez semblable au modèle de l’entreprise, et une conception plus large, davantage fondée sur des formes de coopération professionnelle ? Sur un plan plus historique, on peut également se demander comment ces problématiques se sont construites dans le système éducatif français. Et qu’en est-il au plan international ?
Ce document a pour but de présenter un panorama de l’éducation dans trois espaces africains, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et le groupe de Pays Africains de Langue Officielle Portugaise (PALOPs) auquel s’associe la Guinée Equatoriale. Le document est centré sur les données de l’Education pour tous (EPT), base de tout progrès véritable, et appréhende les principales questions dans une comparaison entre pays d’une même sous-région, entre la sous-région et l’Afrique.
La mauvaise gouvernance et une gestion inefficace menacent les efforts déployés pour fournir une éducation de base de qualité dans sept pays africains, selon le nouveau rapport publié aujourd’hui par Transparency International. Ce rapport montre qu’en dépit de dix ans d’efforts pour augmenter les inscriptions à l’école à travers l’initiative Education pour tous et les Objectifs du Millénaire pour le Développement, des systèmes et pratiques de gouvernance déficients ou inexistants limitent les progrès.
Trois différents ont été identifiés dans ce référencement. Il s’agit de la :